NTV-Italo a obtenu un prêt « vert » le plus important jamais réalisé dans le secteur des transports. Ce prêt représente une étape importante dans le financement vert et le secteur des transports dans le monde. Il s’agirait, d’après les médias latins, de la plus grande opération jamais réalisée en Italie en faveur de l’ éco-durabilité. De quoi s’agit-il ?
Environ 900 millions vont être affectés à un refinancement avec un crédit plus avantageux (profitant de la baisse du coût de l’argent) et 200 millions seront consacrés à de nouveaux financements. Ce sont des fonds destinés à des investissements « verts », allant des trains déjà en service aux innovations internes dédiées à l’efficacité de la flotte.
Bien que cela puisse étonner, les trains Italo garantissent des économies d’énergie et le respect de l’environnement. La liaison Rome-Milan produit des émissions de CO2 d’à peine 19,9Kg par voyage en train à grande vitesse Italo, contre 64,7Kg en voiture et… 89,7Kg en avion. Les trains sont désormais appelés « verts » car ils sont construits avec des matériaux recyclables tels que l’aluminium, l’acier, le cuivre et le verre. Andrea Giuricin, professeur à l’Université de Milano Bicocca, précise chez nos collègues de Ferrovie.it que l’arrivée de la concurrence avec NTV-Italo dans le transport ferroviaire à grande vitesse a profité aux consommateurs : « car la réduction des prix de plus de 40%, due à la concurrence, a entraîné un doublement de l’utilisation des trains à grande vitesse en Italie. Une partie de la demande pour ce type de transport a été utilisée pour remplacer l’utilisation de véhicules plus polluants, notamment l’avion ». C’est dans ces termes que l’on peut qualifier de « vert » les trains d’Italo.
La configuration même des trains articulés AGV ETR 575, dont la masse est 50 tonnes inférieure à celle des autres trains, associée à une aérodynamique optimisée, développe un rapport puissance/poids de 22,6 kW / t, soit 23% de plus que les trains de la concurrence. Cela représenterait selon NTV-Italo une économie d’énergie de plus de 100 millions kWh. Ce train est même conçu pour réduire l’impact environnemental en fin de vie, où environ 98% des matériaux utilisés pour sa construction seraient recyclables.
Fabio Sgroi, Health & Safety Manager chez Italo, précise de son côté que le choix de chaque matériau utilisé pour la construction du Pendolino Evo a été effectué en tenant compte des paramètres d’inflammabilité et de toxicité les plus stricts en cas d’incendie. L’ETR 675 a des niveaux d’émission acoustique extrêmement faibles : « il suffit de penser qu’en accélération, le niveau sonore est inférieur de 10% aux limites les plus restrictives en vigueur. Tout cela a été rendu possible grâce à l’installation d’absorbeurs de bruit sur les roues et à la présence de carénages avant également dans le bas de caisse. Enfin, les unités de traction sont conçues pour assurer la régénération de l’énergie électrique pendant le freinage, ce qui permet des économies d’énergie d’environ 9% ». Au final, on peut dès lors partager ces bons résultats avec le constructeur, Alstom Italie, bien que ce soit une demande du cahier des charges de NTV-Italo.
Dans un rapport, Italo s’est engagé à calculer de manière plus précise la consommation de sa flotte AVG et EVO au moyen de compteurs spéciaux installés à bord, en prenant les mesures nécessaires pour la réduire constamment. La protection de l’environnement dépasse cependant le seul «produit du train» et concerne en réalité tous les domaines d’activité de l’entreprise : du choix des matériaux aux opérations de nettoyage et de maintenance, en passant par les bonnes pratiques de collecte des déchets à bord et en usine, ainsi que par la réduction des consommations d’eau et d’électricité du siège social, ainsi que dans tous les autres sites de la société.
Gianbattista La Rocca, PDG d’Italo, a déclaré : « Avec cette signature, nous avons signé le plus grand prêt bancaire « vert » du monde dans le secteur des transports. Nous en sommes très fiers car aujourd’hui, Italo est reconnu comme l’un des leaders mondiaux en matière de développement durable. A cela s’ajoute une amélioration contextuelle des termes et conditions de notre structure financière ». La transaction financière a été gérée par le groupe Intesa San Paolo (par l’intermédiaire de Banca Imi ), assisté de Natixis et de Unicredit. Ces trois institutions sont réputées comme ‘coordinateur verts’ au niveau mondial à travers leurs prêts.
« car la réduction des prix de plus de 40%, due à la concurrence, a entraîné un doublement de l’utilisation des trains à grande vitesse en Italie. Une partie de la demande pour ce type de transport a été utilisée pour remplacer l’utilisation de véhicules plus polluants, notamment l’avion ».
Quand une partie était utilisé pour substituer das avions et voitures, l’autre partie était de circulation généré par les nouvelles offres. Et la partie des avions/voitures substitués se génèrent dans le futur, donc, dans 5-10 ans la circulation aérienne et routière serra la même qu’avant.
Alors, ou est l’effet durable-écologique? La seule chose on fait, c’est augmenter les kilomètres roulés.
Il existe seulement, si on réduit les capacités des routes et aéroports on aura un effet écologique et durable. C’est à la base le même problème qu’en Suisse, je cite un titre dans votre blog je suis absolument d’accord : « Il faut mettre fin au système multimodal gentil ».
J’aimeJ’aime